La delicatesse de David Foenkinos

J'ai adoré La délicatesse de David Foenkinos, c'est une histoire qui se lit avec une facilité déconcertante. Les personnages sont attachants et l'on peut voir une femme qui se bat afin reconstruire sa vie après avoir perdue ce qu'elle avait de plus cher.

Dans ce livre on nous raconte l'histoire de Nathalie, une jeune femme qui a tout pour être heureuse. Elle file le parfait amour avec son mari, François, mais un drame va venir bouleverser sa vie. Alors que son mari part courir il se fait renverser par une voiture et meurt suite a cet accident. Pendant longtemps, elle ne fait plus rien mis a part son travail et refuse toute sortie. Elle ne se remet pas de la mort de son mari, mais quelque chose va tout chambouler.Un jour, elle embrasse de manière impromptue l'un de ses collègues qui est assez atypique, cela va créer des tensions dans son entreprise car son patron est également  amoureux d'elle bien u'il soit marié . Nathalie est perdue face a ses sentiments et l'on peut voir son quotidien a travers ce livre.

J'ai bien aimé le fait qu'on glisse des listes qu'elle réalise, ou encore ses horaires de trains et tant d'autre informations assez futiles mais qui m'ont fait sourire pendant ma lecture

Quelques extrait de ce joli livre qui a obtenu 10 prix littéraires et a été traduit en 15 langues : 

Il lui demanda ce qu'elle voulait boire. Son choix serait déterminant. Il pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit . Un thé ce n'est guère mieux . On sent qu'on va passer des dimanches après midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux parents . Finalement il se dit qu'un jus, ça serait bien . Oui un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Non, le mieux, c'est de choisir un entre-deux, comme l'abricot. Voilà, c'est ça. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse pensa François. A cet instant précis, Nathalie releva la tête de la carte, comme si elle revenait d'une longue réflexion. La même réflexion qui venait de mener l'inconnu face à elle.
"Je vais prendre un jus...
- ... ?
- Un jus d'abricot, je crois."
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité.


Elle avançait vers lui... elle était si belle... de cette beauté à mettre des points de suspension partout...

A cause de la moquette, on n'entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c'est le meurtre de la sensualité. Mais qui avait bien pu inventer la moquette ?


Dépêcher vous de lire ce livre si ce n'est pas déjà fait ! Si vous l'avez déjà lu qu'en pensez vous? je serais curieuse d'avoir vos avis  ?